En écriture comme en analyse, la connaissance des chiffrages d’accords est incontournable dès qu’il s’agit de comprendre, d’analyser ou d’écrire de la musique.
La manière de chiffrer peut varier d’un pays à l’autre et également en fonction de l’esthétique.
En France tout particulièrement, les chiffrages atteignent une précision qui les relient souvent directement aux fonctions harmoniques comme l’ajout de la croix « + » qui précise la position de la sensible et par conséquent la fonction de l’accord.
Les chiffrages harmoniques décrivent les fonctions des accords, c’est à dire le rôle d’un accord construit à partir d’un degré de la gamme. Il est noté en chiffre romain et se réfère à la fondamentale de l’accord.
Les chiffrages d’accords sont construits à partir de la basse de l’accord. Pour retrouver un chiffrage, il faut chercher tous les intervalles à partir de la basse. Par exemple : un accord 6 est composé d’une tierce et d’une sixte. Par convention, on ne propose que le chiffre 6.
Autre exemple : pour la septième de dominante on trouve comme intervalles à partir de la basse : une tierce majeure, une quinte juste et une septième mineure. On n’indiquera dans le chiffrage final que la tierce et la septième. La tierce est indiquée par une croix « + ».